Ce deuxième film du cycle « Journal de Saint-Pétersbourg » est consacré au grand réalisateur soviétique Grigori Kozintsev. Non loin des studios Lenfilm se trouve l’appartement de Kozintsev dans lequel vit actuellement sa veuve. Cet appartement déserté, presque un musée, est filmé comme un lieu de mémoire.

Un nouvel éclairage, à partir de documents inédits, des relations diplomatiques et des sentiments de la population soviétique durant la Seconde Guerre mondiale.

Invisible pour ceux qui l'entourent, un réalisateur contemporain se retrouve comme par magie dans le musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg au début du XVIIIe siècle. Il y rencontre un cynique diplomate français du XIXe siècle. Les deux hommes deviennent complices au cours d'un extraordinaire voyage dans le temps, à travers le turbulent passé de la Russie, qui les conduit jusqu'à nos jours.

Suite de la première élégie, le réalisateur accompagne le fils de Chaliapine dans sa visite de Saint-Pétersbourg qu'il n'a pas revue depuis 16 ans et qu'il ne reconnaît plus.

Un document (plutôt qu’un documentaire) subjectif (plutôt qu’ironiquement objectif) sur Boris Eltsine au moment de sa destitution politique, alors que le leader « soviétique » s’apprêtait à affronter à la fois le pouvoir communiste et l’homme de la perestroïka, Mikhaïl Gorbatchev.

Tourné à la demande de Rostropovitch, un documentaire où l'on assiste au dernier concert du violoncelliste, ainsi qu'au travail de son épouse à l'Opera Center. Une passionnante incursion dans la vie d'un des couples d'artistes les plus célèbres de Russie, pour un hymne à la création et à la vie.

Alexandre Sokourov dialogue avec Boris Eltsine et sa famille, révélant l'homme derrière l'homme d'état. Deuxième documentaire dédié à Boris Eltsine après Élégie soviétique

Portrait stylisé d’Hubert Robert, peintre français du XVIIIe siècle, à travers les tableaux de l’artiste exposés au Musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg. Un essai cinématographique aux allures de méditation visuelle.

1940, Paris. Ville occupée. Et si, dans le flot des bombardements, la guerre emportait La Vénus de Milo, La Joconde, Le Radeau de La Méduse ? Que deviendrait Paris sans son Louvre ? Deux hommes que tout semble opposer – Jacques Jaujard, directeur du Louvre, et le Comte Franz Wolff-Metternich, nommé à la tête de la commission allemande pour la protection des œuvres d’art en France – s’allient pour préserver les trésors du Musée. Au fil du récit de cette histoire méconnue et d’une méditation humaniste sur l’art, le pouvoir et la civilisation, Alexandre Sokourov nous livre son portrait du Louvre.

Ce documentaire est un portrait en deux parties autour de l'écrivain et dissident russe Alexandre Soljenitsyne. Après vingt années d'exil aux États-Unis, où il fut forcé d'émigrer après la publication à l'étranger de L'Archipel du Goulag, l'écrivain est rentré en Russie en 1994. Sokourov, avec une équipe réduite, fut le premier à être accueilli dans la maison de Soljenitsyne pour discuter avec l'écrivain. Entretenant souvent la polémique, Soljenitsyne dialogue avec Sokourov sur la langue et la littérature russes, sur le folklore et le sens d'une oeuvre de création, sur l'histoire et les temps modernes.

Un homme, poussé par une force qui le dépasse, embarque seul pour un voyage. Il fait la chronique détaillée de ce qu'il voit et des gens.

« Quand l'image d'une petite ville japonaise sur une île dans le brouillard m'est apparue comme par magie d'une main humaine, je ne me suis même pas demandé de quelle ville il s'agissait, ni dans quel pays elle se trouvait. J'ai essayé de traduire le sentiment de tristesse à l'écran. "Élégie Orientale" est une tentative de trouver la source même de l'Image, une tentative de chercher au-delà de la peinture, au-delà de la littérature ». (Alexandre Sokourov, lettre à Hideki Mayeda.)

C’est en 1990 qu’Alexandre Sokourov commence la compilation des images d’actualités produites par la télévision de Leningrad, « Leningradskaïa kinokhronika ». En 2008, le film est retravaillé avec la participation d’Alexei Jankowski. Coupures dans les images d’archives, introductions d’éléments extérieurs dont certains extraits de films de Sokourov, travail sur la bande-son par Sergueï Mochkov. Une histoire qui fait deviner le sens caché de cette présentation officielle de l’histoire soviétique en train de s’écrire. Histoire d’un temps tragique, mais aussi plein d’amour et de lyrisme.

Le film est le premier d’un cycle consacré à la vie culturelle de Saint-Pétersbourg. Il décrit l’inauguration d’un monument dédié à la mémoire de Dostoïevski et érigé non loin de la maison où vécut l’écrivain à Saint-Pétersbourg.

Issu d'une famille de boyards moscovites, Michel Fedorovitch Romanov n'a que 17 ans lorsqu'il est couronné tsar en juillet 1613. Son nom n'est pas resté dans l'Histoire, contrairement à ceux de Pierre le Grand (1672-1725) et de Catherine II (1729-1796). Ces deux souverains ont instauré un pouvoir central très fort en s'efforçant de moderniser leur immense empire. Tous deux se sont ouverts sur l'Europe occidentale, alors que la plupart des tsars ont maintenu les archaïsmes et favorisé l'hégémonie de l'Eglise orthodoxe. Autres figures de la dynastie : Alexandre II, qui abolit le servage en 1861, et sera assassiné par des révolutionnaires en 1881 ; et Nicolas II, le dernier tsar de Russie, exécuté avec sa famille en 1918 à Ekaterinbourg.

Un simple montage d’images tournées en Lituanie, en 1990, lors du blocus économique de cette république par Moscou qui refusait de reconnaître sa déclaration d’indépendance. Deux héros : le peuple lituanien, et son Président Landsbergis, filmés dans le bâtiment du Soviet Suprême et dans les rues de Vilnius. Mais comme dans les autres élégies, il ne s’agit pas ici de politique mais du travail des consciences, d’états d’âme et de reflets subjectifs des événements historiques.

Une impression subjective de la personnalité et du destin du grand artiste Alexandre Tarkovski. La tentative de créer une intonation particulière en mémoire du cinéaste. Ce qu’il laissa dans sa patrie et ce qui survint à l’Ouest, où il fut contraint de travailler.

De jeunes soldats russes sont à la frontière entre la Russie et l'Afghanistan. Ils portent sur leurs épaules, au risque quotidien de leur vie, les espoirs de paix de tout un pays.

À pied, en métro, en voiture, en avion ou en bateau, Agnès Varda capte avec sa caméra tous les frémissements et bouillonnements du quotidien artistique, artisanal, sportif, traditionnel ou festif de l'Europe aux Amériques.