Blank City est le récit de la vie d’un groupe disparate de réalisateurs rebelles, dans un New York au bord de la faillite, à la croisée des chemins. De la fin des années 1970 au milieu des années 1980, alors que la ville n’était qu’un terrain vague de locations et de drogues douteuses, ces réalisateurs ont façonné des œuvres osées, ayant eu une profonde influence sur le développement du cinéma indépendant tel qu’on le connaît aujourd’hui.

Christoph Dreher (du groupe Die Haut) revient en compagnie de comparses de longue date comme Jim Jarmusch, Blixa Bargeld (einstürzende neubauten) et nick cave sur les débuts de la scène No wave, issue de l’underground new-yorkais et de son équivalent berlinois, à l’orée des 80s. Une épopée minimaliste postpunk.

Un jeune artiste de 19 ans, à la fois peintre, poète et musicien, a besoin d'argent pour récupérer l'appartement dont il vient d'être expulsé. Il se promène à travers les rues de Manhattan, avec un tableau qu'il espère vendre, et rencontre des amis. Il parvient finalement à vendre le tableau à une riche admiratrice, mais il est payé par chèque. A court de liquide, il passe la nuit à errer de club en club, à la recherche d'une jolie fille rencontrée plus tôt, qui pourra lui procurer un endroit où dormir.