Agnieszka est persuadée que son idée est la bonne : réaliser un reportage sur Mateusz Birkut, ce jeune maçon devenu héros national dans les années 50, dont elle a retrouvé une statue abandonnée. Son directeur d'études tente de la dissuader, mais la jeune femme s'obstine et finit par découvrir le dessous des cartes. Un cinéaste réputé, Burski, lui raconte comment Birkut a conquis sa gloire, en posant 30 000 briques en une journée. D'autres témoins, elle apprend que son exploit lui a valu la haine d'autres ouvriers...

Avec l'occupation nazie de la Pologne, plusieurs enfants d'un village deviennent très malheureux et se retrouvent dans de graves problèmes pour un dessin du Führer nazi pendu à un arbre.

Un jeune couple s'aime. Le garçon dispose d'un travail sûr qui lui convient mais finit par devenir un petit voleur qui ne peut plus payer ses dettes et décide de voler des maisons où il rend visite à des femmes au foyer solitaires. La fille travaille comme infirmière mais est trop sensible dans les cas extrêmes. Parallèlement à leur histoire, on trouve une métaphore d'un laissez-pour-compte dans une casse, qui s'efforce par tous les moyens de se débarrasser du chien qui s'attache à lui. À la fin, il attache des bâtons de dynamite au chien, mais ils se détachent et l'explosion les tue tous les deux.

Un étrange touriste arrogant arrive au refuge de montagne Morskie Oko. Le lendemain matin, malgré le danger, il monte seul et commence la quête de lui-même.

C'est l'histoire amère d'un homme d'âge moyen, qui déteste sa vie et les autres, y compris lui-même. Adam Miauczynski, le personnage connu des films précédents du réalisateur Marek Koterski, est un enseignant de 44 ans, qui lit de la poésie pendant les cours et rentre plus tard chez lui en jurant et en appelant les noms de ses voisins. La pire douleur pour lui, ce sont les 5 prochaines minutes de vie. Il ne s'accepte pas et même les contacts quotidiens avec les autres provoquent son agressivité. Bien qu'il rêve constamment d'un amour romantique, il n'est pas assez audacieux pour réaliser ses rêves. Le désespéré Miauczynski personnalise nos propres peurs et obsessions, devenues si visibles ces derniers temps.