Au nom du peuple italien
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Un magistrat incorruptible, le juge Bonifazi, poursuit de son zèle un riche industriel romain, corrupteur et corrompu, Lorenzo Santenicito, dont il est convaincu qu'il est le meurtrier d'une call-girl. . Au départ, un petit juge intègre et un gros bonnet de l'industrie lié au pouvoir politique, accumulant les fraudes et les trafics, président de 36 sociétés, promoteur véreux, capitaine d'industrie pollueuse, mauvais mari, fils indigne. Le bien et le mal. Mais peut-on condammer quelqu'un pour ce qu'il représente ? Santenicito reprochera au juge Bonifazi d'avoir des préjugés contre lui, une phrase perdue dans la logorrhée chronique du personnage qui se drogue aux mots pour calmer son angoisse de la mort. Paradoxalement, c'est dans un tête à tête où tout les deux mentent qu'un brin de sincérité va réunir les deux hommes qui déjeunent dans un modeste restaurant sur la plage, Lorenzo Santeniceto semble rechercher un peu d'estime dans le seul homme non corrompu qu'il rencontre dans sa vie.